Le frith ou la paix dans le paganisme germanique

COMMENT PRÉSERVER VOTRE FRITH?

En premier lieu, tentons de définir le mot frith, orthographié friðr selon la graphie savante. Le terme s’apparente aux vocables anglais «friend», «friendship» et «freedom».

Frith est un mot de vieil anglais en lien avec la paix, la liberté, la protection, la sécurité, la stabilité.

Aussi en lien avec la nature des rapports sociaux favorables à la paix.

En français, le mot pourrait se traduire par le mot trêve, paix, bienveillance, sérénité, concorde, tandis que le qualificatif frithful pourrait se traduire par conciliant, bienveillant, serein.

Nous retiendrons le mot «bienveillant» pour traduire frith et le mot «bienveillance» pour traduire frithful.

Le contraire serait unfrithful, c’est-à-dire hostile.

La bienveillance est souhaitable dans nos familles, parmi nos amis, nos voisins, nos collègues ou au sein de toutes autres communautés humaines.

Comprenons cependant que nous voulons exposer la bienveillance dans le cadre du paganisme germanique.

Autrement dit, nous sous-entendons que vous faites partie d’un groupe de pratiquants.

Pour favoriser la bienveillance parmi les pratiquants dans un groupe organisé, nous devrions respecter plusieurs règles intrinsèques comme passer du temps de qualité avec ses membres, non seulement pendant les célébrations, mais aussi au quotidien.

C’est pendant la vie quotidienne que nous pouvons apprendre à connaître quelqu’un pour vrai, comment il agit avec ses amis et avec son voisinage.

Avec le temps, nous construisons une relation solide et honnête.

Donc, la bienveillance et le sentiment de sécurité qui en découle s’accroît.

Nous devrions tous avoir besoin d’apprendre les uns des autres, de nos expériences personnelles, de notre passé, de nos loisirs et de nos objectifs de vie.

Lorsque nous apprenons sur le passé des autres et sur leurs buts dans la vie, nous nous rapprochons d’eux.

Le paganisme germanique est un bon sujet de conversation, mais il y a beaucoup d’autres sujets dignes d’intérêt.

Certains d’entre nous aiment le football et le baseball, certains d’entre nous sont de grands lecteurs et de bons écrivains!

Certains d’entre nous jouent à des jeux vidéo, jouent de la guitare, aiment le cinéma, etc.

Certains d’entre nous vont dans les Caraïbes pour leurs vacances, d’autres vont sur la Côte d’Azur, d’autres restent à la maison.

Certains d’entre nous veulent des enfants, d’autres n’en veulent pas, etc.

Nous devrions tous répondre aux questions posées par les autres membres du groupe.

Répondre aux questions posées par les autres membres est un signe de politesse et de respect.

Nous devrions rester en contact avec les autres membres du groupe par téléphone ou mieux encore, en personne!

Comme nous le savons : les paroles s’envolent et les écrits restent !

C’est pourquoi il faut porter une attention particulière à ce que nous écrivons sur Facebook ou dans nos communications électroniques.

Certains mots ou phrases pourraient être mal compris ou pire, ils pourraient sérieusement blesser autrui et détruire cette concorde, celle que nous défendons comme la prunelle de nos yeux!

Quand nous parlons au téléphone ou discutons en personne, nous avons moins de chance de laisser place aux interprétations.

Nous devrions éviter impérativement toute forme de violence verbale, y compris les insultes, les moqueries, les sarcasmes, les jurons et les menaces verbales et physiques.

Nous devrions éviter autant que possible les comportements et réactions hypocrites envers les autres membres du groupe.

Nous devrions faire confiance aux autres membres du groupe au point d’être prêts à leur confier les clés de notre maison!

Nous devrions être un exemple d’amitié, d’ouverture et d’honnêteté envers les autres membres du groupe.

Nous devrions être prêts à héberger les autres membres du groupe pour la nuit ou leur offrir un repas.

Nous devrions être prêts à leur fournir une aide physique (pour un déménagement par exemple) en cas de besoin.

Tous ces énoncés ne sont que des exemples non exhaustifs qui sauront guider le lecteur, je l’espère, qui souhaite faire partie ou qui fait déjà partie d’un groupe de pratiquants.

Cet article était davantage un éditorial, tout à fait défendable.

Nul besoin de citer des sources monographiques lorsqu’on traite de logique humaine pour entretenir de bonnes relations interpersonnelles.