Selon les sources écrites, il aurait existé deux Dísablótar (pluriel de Dísablót): un Dísablót vers l’équinoxe de printemps et un Dísablót aux premières nuits d’hiver, soit aux vetrnætr.
Éric Oxenstierna vient appuyer cette thèse et explique qu’il existerait deux célébrations distinctes précisément nommées DísÞing, soit une fête célébrée annuellement à chaque printemps et une autre fête portant le même nom poursuivant les mêmes objectifs, mais qui prendrait place à tous les neufs ans, dans toute la Suède.
Tout le monde se devait d’y assister et les gens du peuple qui s’étaient nouvellement convertis au christianisme devaient payer un droit d’en être dispensé.
Il explique aussi qu’on présentait neuf créatures mâles de chaque classe, dont le sang devait, selon l’usage, rendre les dieux favorables.
Les corps étaient pendus aux arbres dans le bois sacré d’Uppsala et on les laissait se décomposer.
On dit que Dísablót printanier avait lieu à la pleine Lune de fin février, début mars.
Le sacrifice avait lieu à l’intérieur dans un bâtiment appelé dísarsalr.
Lors de Dísablót du printemps, une grande foire commerciale prenait place: c’était DísÞing.
Les Dísir sont abondamment cités dans les formules magiques de Mersebourg et sont perçues comme des divinités d’une importance cruciale et que des prières sous forme de charmes, étaient récitées pour s’attirer la chance à la guerre.
Il est tentant de conclure que les valkyrjur étaient à l’honneur lors du Dísablót de printemps, puisque ces dernières étaient au service du dieu Óðinn, divinité de la victoire par excellence.
La déesse Freyja est aussi une divinité associée à la guerre, car elle récupérait dans son palais Folkvang, la moitié des guerriers tombés au combat.