Ásatrú

C’est un des termes les plus répandus pour nommer le paganisme germanique aujourd’hui.

On nomme ses pratiquants les Ásatrúar ou plus rarement Ásatrúistes.

Or, ce ne sont pas tous les païens germaniques qui utilisent le mot Ásatrú pour nommer leur spiritualité.

Le mot Ásatrú signifie «croyance en les Æsir» en islandais moderne et date du 19e siècle où il apparut pour la première fois dans un magazine en Islande.

Il apparaît quelques années plus tard en Norvège dans un opéra inachevé du compositeur Edvard Grieg.

Par la suite, c’est Sveinbjörn Beinteinsson, un poète, chanteur, fermier et allsherjargoði, soit le chef spirituel et fondateur de l’association religieuse islandaise Ásatrúarfélagið, qui reprit le terme en 1972 lorsqu’il officialisa notre spiritualité au parlement islandais, l’Alþingi.

Donc, le terme est largement répandu en Islande, au Danemark, en Espagne, aux États-unis et au Canada, quoiqu’il perde en popularité depuis l’incident qui a mené la signature de la déclaration 127.

Le mot a donc fait l’objet d’une polémique, même d’un boycotte, en septembre 2016 lorsque Stephen McNallen de l’organisation américaine Asatru Folk  Assembly a fait des déclarations racistes et homophobes et que 180 autres organisations liées au paganisme germanique dans 120 pays ont signé une convention nommée la déclaration 127 pour rejeter ses propos et ont fait bannir Asatru Folk  Assembly de Facebook notamment.

J’ai longtemps adhéré à ce terme pour définir ma spiritualité, mais je le considère aujourd’hui un peu trop réducteur de par son nom, parce qu’il rejette stricto sensu la croyance en les Vanir, même si toutes les divinités Vanir sont vénérées implicitement.

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